Il est 6:05 et je désespère de trouver dans cette légère brume le canard qui m’a fait veiller une bonne partie de la nuit sans vouloir approcher. Mon fils, qui vient de se réveiller, me dit alors : « et ça c’est quoi à droite ! »
Bien vu Quentin, je pense de suite à une sarcelle qui vient de se poser car nous sommes à la fin de la passée du matin. Elle se dirige vers ma ligne de colverts et je me précipite vers mon fusil pour pouvoir la tirer avant qu’elle n’y rentre. Elle est à 35 mètres et je tire donc mon coup droit chargé avec une 32 grammes de 91/2 en demi choke.
Le tir est parfait et le petit canard n’a pas bougé, tué net. La gerbe était très serrée ce qui est très rassurant pour les appelants et ceci malgré le choke assez ouvert.
Après les quelques minutes réglementaires, je me décide d’aller la chercher et récupère finalement une toute petite cane de souchet, ce qui fera le bonheur de mon fils, qui n’en avait jamais vu ailleurs qu’en vol. Il peut apprécier le bec particulier de cet oiseau magnifique.
De retour à la maison, j’entreprends de la plumer et j’ai dû m’y reprendre à plusieurs reprises tellement le nombre d’impacts était élevé ! Finalement, j’en ai compté plus de 28 dont la plupart ont presque traversé l’oiseau. C’est tout simplement impressionnant.
La pose n’a pas été à une grande distance mais le résultat est pour le moins probant.